C’est que j’ai eu le cafard
Faut pas me demander pourquoi. A moins que tu veuilles changer mon humeur en une tasse de café froid. Ça prend du temps, quand on était confiné deux années d'affilées, pour qu’on revienne d'emblée à la vie sociale. Je veux oublier ce cauchemar invisible. L’abandonner dans un coin poussiéreux de ma mémoire. C’est ce qu’on fait quand on veut aller de l’avant sans vaciller. Qui voudrait songer à une période pareille ?